Lors de la partie 1, nous avons décortiqué ensemble la première étape : analyser et comprendre la situation.
Vous vous souvenez ?
Si besoin, la partie 1 est ici : “je vais lire la partie 1”
L’idée, c’était de poser les faits, d’observer sans juger, de remettre du sens de la réalité dans ce qu’on vit.
Mais une fois qu’on a compris ce qui se joue… on fait quoi ?
Eh bien, c’est là que les choses deviennent vraiment intéressantes.
Parce que comprendre, c’est bien. Avancer, c’est mieux.
Trouver des pistes de solution
(sans s’épuiser à chercher LA bonne)
Quand on résout un problème de maths, on ne saute pas directement à la réponse. On prend d’abord le temps de comprendre l’énoncé, de poser les données, d’observer les liens entre elles.
Eh bien, avec nos blocages, c’est pareil.
Avant de foncer dans l’action, on observe.
Et une fois qu’on a compris les éléments du puzzle, on peut commencer à explorer les pistes de solution.
Mais attention : ça demande de la flexibilité (oui, celle qu’on travaille aussi avec le cheval 🐎).
Être flexible, c’est accepter d’aller creuser un peu plus, de changer de regard, d’essayer autrement.
Ce n’est pas toujours confortable — on plonge dans la problématique, on remue un peu la boue — mais c’est souvent là que naissent les solutions les plus justes.
Et parfois, ces solutions ne se trouvent pas seules.
Certaines personnes refusent d’être aidées, par choix ou bien par peur de dépendre. D’autres, au contraire, cherchent constamment des réponses à l’extérieur.
La clé ? L’équilibre. Trouver le juste dosage entre autonomie et ouverture à l’aide extérieure.
Visualiser la situation future
Avant d’agir, encore faut-il savoir où on veut aller.
C’est fou comme c’est souvent plus facile de dire ce qu’on ne veut plus (« Je ne veux plus être stressé », « Je ne veux plus étouffer », « Je ne veux plus subir ») que de dire ce qu’on veut vraiment.
Alors, posez-vous les questions :
👉 Qu’est-ce que je veux atteindre concrètement ?
👉 À quoi ressemblerait la version apaisée, fluide et alignée de ma situation ?
Dans mon propre exemple, je voulais pouvoir respirer plus librement, me sentir plus légère, avec une vision claire de ce que j’avais à faire.
J’avais besoin de structure, de visibilité, de quelque chose de construit.
Mon objectif ?
Être prête pour mes quatre prestations à venir, sans surcharge mentale, tout en gardant de la place pour mes engagements personnels et bénévoles.
Bref, retrouver le calme dans le mouvement.
Identifier les croyances qui freinent
Une fois qu’on sait ce qu’on veut, on peut regarder ce qui nous empêche d’y aller.
Et là, arrivent nos fameuses croyances limitantes.
💭 « Je n’aurai jamais le temps. »
💭 « Je n’y arriverai pas. »
💭 « Il faut que ce soit parfait, sinon ce n’est pas valable. »
Ces petites phrases tournent en boucle dans notre tête… et deviennent des murs invisibles.
Mais si elles existent, c’est qu’elles ont un rôle. Elles nous protègent.
Dans mon cas, croire que je n’aurai jamais le temps me protège de ma peur d’échouer.
Plutôt que d’affronter cette peur, je m’éparpille. Je procrastine. Et, sur le moment, ça m’évite de ressentir le stress.
Sauf qu’après, la peur revient, encore plus forte.
Alors, au lieu de juger ce comportement, on peut apprendre à le comprendre.
C’est là qu’entre en jeu une compétence essentielle : l’amour de soi.
S’accepter avec nos forces et nos failles. Accueillir nos zones d’ombre sans s’auto-flageller.
La peur, messagère de nos besoins
Derrière chaque croyance limitante, il y a une émotion. Et très souvent, c’est la peur.La peur signale un danger réel ou symbolique, ou un risque de perte : de contrôle, d’image, de lien, de confort…
Et cette peur, elle nous parle de besoins : besoin d’être rassuré, protégé, reconnu.
Dans mon exemple, j’avais besoin de visibilité et d’organisation pour me sentir rassurée.
Et tu sais quoi ? C’est déjà une piste de solution.
Parce que dès qu’on nomme nos besoins, notre corps le ressent : quelque chose lâche, se détend.
Et là, on touche du doigt le bon ajustement.
Passer à l’action (même petit à petit)
C’est souvent à ce moment-là qu’une nouvelle peur apparaît :
« Oui, mais si je n’y arrive pas ? Jusqu’ici, je n’ai jamais réussi… »
Stop 🛑
Vous avez déjà fait la moitié du chemin.
Vous avez observé, analysé, compris, clarifié. Et rien que ça, c’est énorme. 🌟
Alors maintenant, viens la partie la plus concrète :
🎯 Quelle est l’action idéale, celle qui vous amènerait vraiment vers votre objectif ?
🎯 Et quelle est la plus petite action que vous pourriez poser là, maintenant, pour avancer un tout petit peu ?
L’idée, c’est de trouver un équilibre entre les deux : vous challenger sans vous cramer.
La méthode des petits pas reste une alliée précieuse : chaque pas compte, même minuscule.
Dans mon cas, j’ai repris mes quatre prestations et je les ai décomposées en un vrai suivi de projet :
Grandes étapes,
Tâches concrètes,
Estimation du temps.
Puis, j’ai ajusté en fonction de la réalité.
Si ça ne rentre pas ? Je priorise.
Et j’accepte que tout ne soit pas parfait (oui, les perfectionnistes, c’est à nous que je parle 😉).
Et si vous n’y arrivez pas seul…
… c’est normal.
Parce que quand on est pris dans l’émotion ou dans un comportement automatique, on n’a plus de recul.
Et c’est justement là qu’un accompagnement peut être précieux.
Mon rôle, ce n’est pas de vous dire quoi faire.
C’est de vous aider à faire émerger vos propres solutions, celles qui font sens pour vous.
Et le cheval, lui, est un révélateur exceptionnel.
Il vous renvoie à votre propre fonctionnement sans jugement, simplement en miroir.
C’est ça, la beauté de l’équicoaching :
vous aider à comprendre ce qui se joue en vous, pour retrouver votre équilibre entre pensée, émotion et action.
Conclusion
Avancer, ce n’est pas tout comprendre du premier coup.C’est accepter de regarder ce qui se passe, d’écouter ses besoins, de poser des actions — petites ou grandes.
Et surtout, de le faire avec bienveillance envers soi-même.
Parce que le self-leadership, c’est ça :
se connaître, s’ajuster, et avancer à son rythme, en conscience.
Vous souhaitez explorer ces thématiques plus en profondeur ?
Une séance avec le cheval peut être l’expérience hors norme qu’il vous faut.
Parlons en ensemble 🤗