Passer à l’action sans foncer dans le mur_Elodie Serpe Equicoaching_Leadership Expérience cheval galope

Passer à l’action sans foncer dans le mur

Avec un cheval comme en leadership : sans plan, c’est le carnage sur le terrain

Passer à l’action… oui. Foncer tête baissée… non.

 

J’observe très souvent sur le terrain : le passage à l’action.

Pas l’action en elle-même. Mais la manière dont on y va.

Une décision est prise et puis très vite, tout se précipite, tout s’enchaîne… ou plutôt, tout se mélange.

Comment ? Qui ? Quoi ? Où ? Quand ?

Ces questions-là arrivent après coup, quand les difficultés apparaissent déjà.

Les conséquences sont presque toujours les mêmes :

  • du flou,

  • un travail laborieux,

  • des ajustements permanents,

  • une résilience faible… ou alors extrêmement coûteuse, en énergie comme en argent.

 

Agir est indispensable. Sans action, rien ne se transforme. Mais ce que je vois, trop souvent, ce sont des personnes pleines de bonne volonté, d’énergie, parfois même de courage… qui se mettent en difficulté parce qu’elles confondent vitesse et justesse.

 

Agir sans cadre, sans réflexion minimale, sans plan clair donne l’illusion d’avancer. En réalité, cela crée surtout du flou, de la tension et beaucoup d’usure. Et sur le terrain – avec un cheval comme en leadership – ça ne pardonne pas longtemps.

 

Avec les chevaux, c’est encore plus visible. Sans cadre, sans intention claire, sans continuité : 👉 c’est le carnage. Tension, incompréhensions, aucune fluidité.

 

La question n’est pas faut-il agir ? mais comment agir juste.

Se projeter dans le résultat attendu

Avant toute chose, rappelons qu’il est primordial de savoir où l’on veut aller.

Se projeter dans le résultat attendu suppose deux choses essentielles :

  1. D’abord, que l’objectif soit clairement identifié, défini, compris. Si ce n’est pas le cas, je vous invite vraiment à (re)lire l’article – “Neutre, posée, complète : l’analyse qui mène à la bonne décision”.
  2. Ensuite, cela implique que vous ayez choisi une solution globale pour atteindre cet objectif. (Si vous souhaitez approfondir cette étape, vous pouvez aller découvrir l’article – “Faire un choix : le défi de la prise de décision”.)

Un exemple simple : « Je dois me rendre à Rome. »

Plusieurs options existent : avion, train, voiture. Je prends le temps de regarder chaque possibilité, leurs contraintes, leurs avantages. Et je choisis la voiture.

Pourquoi ? Parce que ça correspond à mes valeurs écologiques, à mon besoin d’autonomie, à mon envie de prendre le temps, et à mes contraintes financières.

Ce choix-là n’est pas anodin. Il conditionne tout ce qui vient ensuite.

Visualiser le chemin à parcourir

Une fois la solution choisie, vient l’étape : 👉 visualiser le chemin.

 

Reprenons l’exemple de Rome. Ok, je choisis la voiture.

Question simple, mais fondamentale :

Qu’est-ce que je dois mettre en place pour effectuer ce voyage ?

 

Je commence par lister les étapes grossièrement. Puis je les affine progressivement.

 

Et là, je veux faire une pause sur quelque chose que j’observe très souvent chez mes clients.

Parfois, quand on arrive à cette phase… c’est le vide. Je le vois dans leurs yeux. « Je ne sais pas», « Je n’ai pas d’idée».

Et c’est normal. Surtout quand on ne maîtrise pas le sujet, la technique, le terrain.

Alors posons-nous les bonnes questions :

  • Qu’est-ce que je sais déjà ?
  • Qu’est-ce que j’ai observé jusqu’ici ?
  • Sur quelles expériences passées puis-je m’appuyer ?

Soyons proactif. Imaginons. Inspirons-nous de l’expérience des autres.

Ne restons pas les bras ballants à attendre que la lumière divine nous tombe dessus.

👉 Agissons !

 

L’inaction est aussi problématique que la surréaction. Tout est une question d’équilibre et de bon sens.

Mobiliser les bonnes ressources

Si vous travaillez à deux ou en équipe : échangez vos idées, confrontez vos points de vue. C’est de l’intelligence collective.

Si vous êtes seul, rien n’est fichu ! Plein d’option à notre portée : écrire, griffonner, échanger avec une personne de confiance et constructive, explorer sur internet pour ouvrir des pistes, dialoguer avec l’IA comme support de réflexion…

 

L’objectif n’est pas d’avoir la bonne réponse immédiatement. Mais de mettre du mouvement dans la réflexion.

Structurer concrètement le plan d’action

Pour transformer cette réflexion en action concrète, il est nécessaire de structurer. Des outils simples existent, comme la méthode QQOQQP, qui permet de poser un cadre clair : qui fait quoi, où, quand, comment et pourquoi.

méthode QQOQCP Passer de l'idée à l'action

Pour chaque étape identifiée, il est ensuite essentiel de se poser quelques questions complémentaires :

  • Quelles sont les limites possibles ?
  • Quels problèmes peuvent apparaître ?
  • Quelles ressources sont réellement disponibles ?

Ce travail met parfois en évidence la nécessité d’une étape intermédiaire, d’un apprentissage complémentaire ou de la mise en place d’un plan B.

 

Anticiper ne signifie pas prévoir le pire. C’est se préparer au « what if », savoir comment réagir si quelque chose ne se passe pas comme prévu. Une manœuvre bien préparée sécurise le parcours et permet de réagir correctement et dans les temps, même face à une situation non identifiée à l’avance.

Organiser pour rester sur la trajectoire

Une fois dans l’action, encore faut-il pouvoir suivre la progression. L’objectif est clair : suivre la progession et contrôler la trajectoire.

 

Comment savoir s’il faut ajuster si vous ne savez pas où vous en êtes ?

Sans points de repère réguliers, vous risquez de dériver. Organiser des temps de suivi permet de vérifier que vous êtes toujours sur la route de l’objectif et d’ajuster avant que les écarts ne deviennent trop importants.

 

Cette organisation passe aussi par des choix très concrets. Un cadre lisible, une mission claire et une deadline définie donnent de la structure à l’action et évitent la dispersion.

 

Choisissez ensuite les supports qui vous correspondent réellement : tableau Excel, to-do list, support visuel, outil numérique ou papier. Il n’existe pas de bon outil universel, seulement celui que vous utiliserez vraiment.

 

Enfin, appuyez-vous sur des rappels. Notifications, alertes, notes dans le téléphone… parce qu’une organisation qui reste uniquement dans la tête ne tient pas dans la durée. Les rappels ne sont pas une faiblesse : ce sont des garde-fous qui sécurisent votre progression.

🎯 Conclusion

Passer à l’action est indispensable. Mais se jeter dans l’action sans réflexion, sans structuration et sans anticipation crée du flou, de la tension et beaucoup d’usure.

À travers cetarticle, l’enjeu est simple : vous aider à agir avec plus de justesse.

 

Clarifier votre objectif, choisir une solution cohérente, visualiser le chemin, anticiper les obstacles et organiser votre progression sont autant d’étapes qui sécurisent l’action et vous permettent de durer.

 

Avec un cheval comme en leadership, une chose est sûre : l’improvisation se prépare.

 

Si ce travail de structuration, de clarté et d’ajustement résonne pour vous, je vous invite à poursuivre la réflexion avec les articlesprécédents… ou à venir l’explorer concrètement sur le terrain.

👉 Parce que c’est souvent là, dans l’action accompagnée, que les choses deviennent vraiment évidentes.

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Des questions ? Des suggestions ? Un partage ? N’hésitez pas à me contacter via le lien ci-dessous ou via les réseaux !

 

On se retrouve très vite pour un nouvel article.

 

À bientôt ✨

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