Comment sortir du jugement et améliorer ses relations ?

Vous êtes déjà en train de lire cet article, alors laissez-moi commencer direct par une petite question.

 

👉 Qu’est-ce que vous pensez de moi, là, maintenant ?

Vous me connaissez bien ou bien vous venez de découvrir mon travail . Vous avez peut-être juste écouté ma voix quelques secondes dans un épisode de podcast.

Et puis… voilà. Une impression se forme. Un ressenti. Un jugement, peut-être ?

 

Allez, on continue l’exercice : je vous apprends que j’ai eu une semaine de retard dans la sortie de l’épisode 32 (celui dont cet article est issu, justement). Que je suis humaine, que j’ai eu un mois de mai costaud, entre ponts, microbes et défis autant pros que persos.

➡️ Votre regard change ?

 

C’est exactement là qu’on va aujourd’hui : le jugement, l’interprétation, les filtres qu’on applique sans même s’en rendre compte. Ce mécanisme invisible mais très présent, qui influence notre manière de nous voir, de voir l’autre… et d’agir.

 

Prêt ? On y va.

On juge tout le temps. Oui, même vous.

Alors déjà, on respire. Parce que oui, juger, c’est humain. C’est même un réflexe. Notre cerveau adore ça : il trie, il étiquette, il catégorise en deux secondes pour aller vite. C’est un vieux système de survie.

 

(Je vous invite à découvrir l’approche de Daniel Kahneman “système 1/système 2” qui explique que le système est plus rapide, plus instinctif et plus émotionnel alors que le système 2 est plus lent, plus analytique, moins instantané.)

 

Résultat ? On juge. Un comportement. Une tenue. Une réaction.

Et ce, sans avoir toutes les infos.

 

Mais ce n’est pas grave. Ce n’est pas une faute morale. Ce qui serait dommage, en revanche, c’est de ne pas en avoir conscience. Parce que c’est là que naissent les malentendus, les projections, les murs dans la relation.

Faits vs interprétations : une petite gymnastique à apprendre

Prenons un exemple tout simple de mon quotidien d’équi-coach : une personne s’approche d’un cheval pour la première fois. Elle tend la main. Le cheval détourne la tête.

 

➡️ « Il ne veut pas de moi. Il s’en fiche. Il me rejette. »

Voilà. C’est parti. Le jugement est lancé.

 

Sauf que… les faits, eux, sont plus nuancés :

  • Le cheval a regardé l’humain.

  • Puis il a tourné la tête.

  • Dans l’environnement, d’autres chevaux bougeaient, bruits en fond, sollicitations.

Bref, le cheval n’a pas « rejeté ». Il a réagi à un stimulus. C’est l’humain qui, à travers son propre filtre, y a vu du rejet. Et c’est hyper révélateur.

 

Car ce filtre, c’est quoi ? Notre histoire, nos émotions, nos croyances, nos blessures aussi. Tout ce qu’on porte sans toujours en avoir conscience. Et ce filtre colore notre lecture du monde.

Le cerveau, ce roi de l’entonnoir 🧠

Imaginez un entonnoir. En haut : toutes les infos sensorielles du moment. En bas : ce que notre cerveau garde, traite, interprète. Vous imaginez bien que ce qui ressort est… quelque pe partiel.

 

Ajoutez à ça vos valeurs, votre éducation, vos expériences. Vous obtenez une carte du monde unique. Et donc, une perception très subjective.

 

Mais la bonne nouvelle, c’est que cette carte, vous pouvez l’observer. La questionner. Et surtout, enrichir vos hypothèses.

La magie du « et si ? »

Face à une situation, plutôt que de vous dire « c’est ça, point barre », vous pouvez essayer :


👉 Et si c’était autre chose ?
👉 Et si je menais l’enquête ?

 

Vous passez du jugement figé à l’ouverture. De la conclusion à l’observation. Et là, vous commencez à respirer, à élargir, à co-construire.

 

En séance, c’est ce que je propose aux personnes que j’accompagne. On repose les faits. On explore les ressentis. On reformule. On questionne. Et souvent, on découvre que la réalité est bien plus riche que notre premier réflexe.

Ce que le cheval nous apprend là-dedans 🐴

Le cheval, lui, ne juge pas. Il réagit. À ce qu’il perçoit. Il n’interprète pas, il capte. Il ressent nos tensions, nos incohérences, nos hésitations. Et il nous les renvoie, sans filtre et sans critique.

 

C’est pour ça qu’on dit qu’il est un miroir sans complaisance.

 

Et c’est pour ça qu’il est un allié extraordinaire dans le travail sur soi, en individuel comme en collectif :

  • Il nous apprend à observer plutôt qu’interpréter.

  • Il nous invite à sortir de notre vision rigide.

  • Il nous permet de goûter à la relation vraie, sans masque ni rôle.

En team building, c’est flagrant : les participants prennent conscience de leurs filtres, des projections sur les autres, des dynamiques relationnelles… et ça évolue, en quelques heures à peine.

Le cheval force l’observation, l’ajustement, la coopération.

Vers plus de liberté et de sérénité

Sortir du jugement, ce n’est pas viser une neutralité robotique. C’est plutôt être lucide sur sa propre subjectivité. Et s’ouvrir à l’altérité.

 

C’est apprendre à mieux communiquer, à mieux se comprendre. Et donc, à mieux se sentir. Parce que quand on arrête de s’imposer des jugements (sur soi, sur l’autre), on retrouve de l’espace. De la liberté. De la confiance.

 

Et ça, ça change tout.

Envie d’aller plus loin ? Viens vivre l’expérience 🐎

Si ce que vous venez de lire vous a parlé, si vous sentez que vous avez envie de vous alléger de certains jugements, d’élargir votre vision, de retrouver une posture plus libre, plus fluide, venez vivre une séance.

Avec un cheval, vous comprendrez en une heure ce que des mois de théorie ne peuvent transmettre.

 

➡️ Pour les pros : c’est le moment est idéal pour programmer les team building de septembre et octobre.


➡️ Pour les particuliers : des séances individuelles sont possibles pour aller explorer votre posture, votre relation à vous-même et à l’autre.

🎙️ Et comme toujours, pour découvrir d’autres pépites autour du leadership naturel, de l’intelligence émotionnelle et de la posture authentique, vous pouvez écouter le podcast Prends les rênes.

À retenir :

  • Le jugement est un réflexe, pas une faute.

  • Nos filtres colorent notre perception du monde.

  • Le cheval est un miroir neutre, puissant, non verbal.

  • L’observation libère, l’interprétation enferme.

  • Être conscient de sa subjectivité, c’est déjà s’en libérer un peu.

✨ En route vers plus de justesse, de confiance, et de lien vrai.

Vous voulez en savoir plus ou échanger sur votre besoin du moment ?

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