« Nous ne voyons jamais les choses telles qu’elles sont, nous les voyons telles que nous sommes. »
Anaïs Nin
On connaît toutes et tous cette personne qui semble toujours voir le bon côté, même quand il pleut des cordes et que le café a débordé sur la chemise blanche.
Et puis, à l’inverse, celle pour qui chaque petit grain de sable devient une montagne à gravir…
Alors, l’optimisme : est-ce un super-pouvoir à cultiver à tout prix ou un doux mirage qui frôle parfois le déni ?
Est-ce vraiment une compétence utile dans nos vies pro et perso, ou juste une injonction de plus à “voir la vie en rose” ?
Aujourd’hui, je te partage ma réflexion — inspirée à la fois par mon parcours de vie, mes expériences d’accompagnement et mes rencontres en équicoaching.
L’optimisme, c’est quoi exactement ?
L’optimisme, ce n’est pas se balader avec des œillères et refuser de voir les difficultés. Ce n’est pas non plus une posture naïve, ni un monde peuplé de licornes et de paillettes.
👉 C’est la capacité à garder une attitude constructive et confiante, même face à l’adversité.
Une sorte de boussole interne qui nous aide à croire qu’il y a, quelque part, une solution. Et que si ce n’est pas celle-ci, ce sera une autre.
Bref, un élan intérieur pour se dire : “Allez, on y va !”.
L’optimisme équilibré, c’est voir la réalité telle qu’elle est, sans s’y résigner.
L’art de l’équilibre (et non du déni)
Le vrai optimisme ne nie pas la difficulté. Il ne nie pas l’obstacle. Il dit simplement : “OK, ça va être dur… mais je crois que c’est possible”.
Et là, c’est un véritable levier de résilience, de motivation et de détermination.
En coaching ou en équicoaching, je le vois très souvent ce déclic pépite : ce moment où la personne change d’attitude intérieure… et tout change ! 🐴 Le cheval qui refusait de bouger se met alors à avancer. Non parce qu’on a changé de technique, mais parce qu’on a changé d’énergie.
Le changement : inévitable, souvent désagréable, mais pas insurmontable
"Dans la vie, le changement est la seule constante." Oui mais...
Tu le sais comme moi : dans la vie, le changement est la seule constante.
Mais entre le savoir et le vivre… il y a parfois un monde !
Alors je t’invite à observer ta première réaction quand un imprévu débarque. La dernière fois que c’est arrivé, comment as-tu réagi ?
Mode guerrier : « Allez, c’est parti, je m’y colle ! »
Mode épuisé : « Pfff, encore un truc à gérer… »
Notre réaction en dit long sur notre niveau d’énergie, mais aussi sur notre disposition intérieure. Et c’est là que l’optimisme (ou son absence) joue un rôle clé.
Mon expérience perso : quand mon optimisme était au ras des pâquerettes…
J’ai passé il y a quelques années le diagnostic EQi concernant l’évaluation de notre quotient émotionnel et nous fournissant une cartographie précise de nos compétences indispensables à notre leadership (le même que je propose dans mes bilans de positionnement ou en accompagnement leadership).
Résultat : l’optimisme était ma compétence la plus basse. 😅
Mais je savais pourquoi et je me rappelle avoir clairement expliciter à mon coach que je n’étais tellement surprise que cette compétence était au plus bas. En effet, j’étais dans une période difficile. J’avais du mal à me projeter, chaque étape me demandait une énergie que je n’avais pas. J’étais fatiguée… même épuisée.
Et l’optimisme, dans ce contexte, était loin d’être un réflexe.
Aujourd’hui, si je repassais ce test, je suis sûre que cette compétence remonterait.
Pourquoi ? Parce que j’ai appris à mieux m’écouter, à ajuster mes réactions, à retrouver un équilibre… et à me faire confiance. ✨
🐴 Et le cheval dans tout ça ?
L’optimisme se vit… et il se ressent. Et en séance d’équicoaching, c’est flagrant !
Si tu t’approches du cheval avec une énergie basse, du doute, de la peur… le cheval ne rentrera pas en relation avec toi, n’aura aucune raison de se sentir en confiance et en sécurité, et probablement ne bougera pas voir s’éloignera.
Puis si tu prends conscience de ta posture, de ta façon de percevoir les situations à travers tes pensées et tes ressentis, que tu décides d’ajuster ton attitude. Et je ne parle pas d’ajustement radical ! Pas de passer de “au fond du trou” à “joyeux luron” ! Non non, juste prendre de la hauteur, gagner en objectivité, prendre conscience de soi et ses besoins, , te connecter à ton intention, à ton feu intérieur…
Et là, magie : il se met en mouvement ! La connexion a eu lieu, la relation s’établit. Et sans que tu aies changé quoi que ce soit dans la technique. 🎯
👉 Le cheval est un miroir redoutablement juste de ce que nous sommes à l’instant T. Et il ne ment jamais.
🔍 Et concrètement, comment on fait ?
Pour cultiver un optimisme équilibré dans la réalité, voici quelques pistes :
Observer sa réaction première face à l’imprévu.
Se demander : Suis-je objectif ou suis-je concerné par un biais de négativité ?
Identifier si je suis plutôt dans le refus ou dans la naïveté.
Et surtout : être indulgent avec soi-même. L’optimisme n’est pas un bouton ON/OFF, c’est une compétence vivante, qui évolue avec nous, selon nos expériences, notre vécu et notre énergie du moment.
Le tout est d’être conscient de notre positionnement du moment.
Envie d’explorer concrètement votre rapport à l’optimisme ?
L’optimisme n’est ni magique, ni inutile.
C’est une compétence précieuse, à condition de ne pas la confondre avec le déni.
Elle peut faire la différence dans une crise, dans une transition, dans un moment de doute. Elle permet de garder le cap, d’aborder un obstacle plus calmement, et d’avancer — un pas après l’autre.
Ce que je vous propose, ce n’est pas juste d’en parler. C’est de le vivre, de l’incarner, et de découvrir comment elle peut contribuer à votre posture au quotidien. Parce que parfois, ce qui nous freine n’est pas un manque de compétence, mais une manière de percevoir et d’interpréter la situation.
👉 En séance individuelle ciblée, on peut aller voir ensemble comment vous abordez une situation difficile, un aléa, un imprévu… Ce que ça réveille en vous, vos automatismes, votre façon de penser, de vous positionner. Et surtout : comment retrouver un équilibre réaliste et moteur. Grâce à des outils puissants – dont l’équicoaching – vous allez pouvoir expérimenter, dans votre corps et dans votre posture, une autre façon d’agir et de percevoir. Un vrai déclic souvent.
👉 Et si vous êtes une équipe ou un collectif, je vous recommande vivement le team building assisté par le cheval. C’est une expérience unique qui permet à chacun· de prendre conscience de l’impact de sa propre perception et posture sur la dynamique de groupe. Et surtout : On observe, on ajuste, on apprend ensemble. Car oui, un regard trop négatif ou au contraire trop naïf peut avoir des répercussions sur la performance collective, la cohésion, la motivation… Le cheval, lui, vous renvoie tout ça sans filtre, et c’est précieux.
🎯 Que ce soit en solo ou en équipe, le but est le même : trouver la posture juste pour avancer avec lucidité, confiance et engagement.
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Envoie-moi un email ou réserve ton appel découverte, je me ferai un d’échanger avec toi.